HISTORIQUE DE BUVILLY
 
 
Le bois de Buvilly
 
 
 
Droits et usages
  
 Les droits et usages des buvillois dans les bois des communes consistaient depuis la concession du roi en 1622 à prendre du bois à l’exception des arbres fruitiers et des chênes pour leurs besoins de chauffage ou pour la fabrication de chariot ou encore faire des paisseaux (des échalas) pour la vigne(à charge de faire un bon par père de famille), de faire des essarts et des sentiers depuis " le pendant de la roche et le sommet de celle-ci du côté du soleil couchant tirant de vent à bise entre les territoires de Poligny et Pupillin".

En outre ils pouvaient faire paître leurs bêtes dans les cantons désignés du bois de Glannoz (territoire actuel du village de Chamole). Alors qu’au XVIIème siècledu moins dans la châtellenie de Poligny et à cette époque, le cantonnement s’étendait du chemin de Soupey commençant à la Croix Bourrelier jusqu’à la Clay de Glannoz pour un cens de 18 livres par an payé à la Saint Martin. Par contre de 1526 à 1565, les Buvillois étaient autorisés à faire brouter leur bétail en toutes saisons et vaine pâture dans la forêt des Chaumois(territoire d’Arbois).

La ville de Poligny délivrait du bois de chauffage aux co-usagers déjà en 1761 jusqu’au moins en 1805.(6) Ainsi, par exemple, le village reçut 69 cordes et demi et 400 cotrets (fagots de bois) en 1761 contre 118 cordes et 400 cotrets en 1792 et 60 cordes 400 cotrets en 1804.

En retour, les co-usagers s’engageaient à payer annuellement une gerbe et deux oeufs par feu à Pâques en 1457 contre 18 livres estevenant à chaque Saint Martin en 1584 (payé à partir de cette date par la communauté), 60 francs en 1620, une gerbe de moisson par feu à apporter au château de Grimont, 40 livres en 1772 pour la redevance d’usage.

De plus en 1664, la rente consistait en une somme de 3 francs pour les gros chariots (attelage composé de 2 chevaux), 20 gros pour les petits chariots (attelage d’un cheval ou 2 boeufs) et 4 gros 2 blancs par "accolier".

Outre cela depuis 1718, la commune est taxée à 6 sols 6 deniers par corde. Après un règlement du conseil de 1784, la somme est portée à 2 livres 10 sols par corde et 2 livres 5 sols tout les 100 fagots de bois.(7)

D’autre part, les impositions de 1730 à 1789 nous apprennent que 35 arpents de bois 17ha 87a 45ca ne sont pas taxés (11)