HISTORIQUE DE BUVILLY
 
 
Une communauté villageoise au dernier siècle de l’ancien régime.
 
 
 
Comment travaille-t'on à Buvilly ?
  
 Aucune surprise, le travail de la terre occupe la majeure partie des Buvillois. L’élite des paysans, les laboureurs sont au nombre de 16 en 1775 (1). D’autre part, certaines personnes occupent un double emploi. Ainsi Claude François Gaudvaud est greffier de justice et vigneron au village jusqu'en 1788 (date de son décès) (2) ou comme Lutin Boilloz maître d'école et notaire en 1696 ou encore François Colin, laboureur et négociant en 1766.

En 1775, on rencontre la présence d’un tenancier de bar appelé à l’époque carbaretier (3) Le dernier disparait dans les années 1980. Le lieu dit "à la tannerie" cité dans les biens de Denis Loyseau en 1735 (4) suggére un artisanat du travail des peaux au village. Cette hypothèse est renforcée car ce lieu est proche du bief de la fontaine: on a besoin de beaucoup d’eau pour faire des cuirs. On notera encore la présence au village d'une tailleuse d'habit : Marie Loiseau en 1780, d'une sage femme : Estiennette Froment en 1783, d'un maçon : Jean Negny en 1785, d'un cordonnier : Jean-Joseph Oudot en 1789, d'un maître d'école : Jean Joseph Jeunet en 1790 ...

Enfin, d'autres personnes préfèrent une carrière militaire à la vie civile comme Claude Etienne Marnet mort à l'âge de 65ans à Buvilly en 1790, caporal du corps royal d'artillerie.